Arrivés sur place à 22 heures, la salle est déjà bien remplie et la basse, entendue de l’extérieur, tient toutes ses promesses.

Abubakar aux platines nous livre une première sélection roots oldies avant qu’Afrikan Simba ne prenne le micro pour tchatcher sur une des versions
Très sincèrement, c’est l’artiste de la soirée qui m’a le plus impressionné, des variations vocales à couper le souffle et une énergie constante au micro.
Pendant ce temps, la plupart des singers prévu pour la soirée se trouvent dans le public, kiffant la vibes au même titre que nous !

La plupart se sont succédés tout au long de la soirée, alternant les 2 sounds (Cultural Warriors) et les versions, allant du roots le plus minimal au stepper des plus hypnotiques. Petite pause rafraîchissement, le temps de prendre une petite goyave, et c’est reparti ! On se retrouve à commander notre jus en même temps que EARL 16. En effet, pas de "barrières" entre public et artistes. J’ai vraiment apprécié ce coté accessible des artistes par rapport au public. C’est d’ailleurs souvent le cas des concerts se déroulant à l’Olympic.

Bref, en attendant les Cultural Warriors ont pris le contrôle des platines, avec Lion Paw et Dub Soljah. Leurs premières sélections débutent roots mais ne tardent pas à virer stepper.
Ne se souvenant plus vraiment de l’ordre de passage des artistes il me semble qu’à ce moment c’était l’heure de la surprise !!!
La présence exceptionnelle de Queen Christine Miller et Sister Rasheda
La première assura 2 ou 3 versions ce qui déchaîna les massives ! Trop court a mon avis
Par contre Rasheda nous a livré quelques versions bien envoûtantes (Hail Him entre autres…) et s’est laissé prendre par l’ambiance qui régnait dans la salle.
Tony Roots a une voix toujours aussi hallucinante, son "Chant" a été pull up 2 fois si mes souvenirs sont bons et son "Who Done It" a bien fait plaisir aux massives.
Earl 16 s’est succédé de Zion Gate à Cultural Warriors et inversement, dès qu’une version lui convenait il faisait un signe au Selecta qui remettait la version pour Earl 16.
Sympa mais il manquait un petit quelque chose, j’ai été impressionné par sa tessiture vocale mais il n’a à vrai dire que très peu de fois enflammé les massives.