pour faire patienter un peu jusqu'au 13 juin, voila les biographies des artistes qui seront présents au "Made In Jamaica Tour"...
attention, ce post est très long

vous n'êtes pas obligé de le lire en entier en une fois ^^
c'est mauvais pour les yeux il parait 
BUNNY WAILER
Chanteur de soul, ska, rock steady et reggae jamaïcain, 1963 : né le 10-04-1947 à Kingston, Jamaïque.
Excellent chanteur, légendaire mauvais caractère et troisième membre du trio vocal des Wailers avec Peter Tosh et Bob Marley, il est souvent resté dans l’ombre jusqu’à son départ du groupe au bout de dix ans. Il a alors entamé une carrière solo qui a donné quelques bons résultats.
À la fin des années 50, son père vit avec la mère de Bob Marley, de fait son demi-frère par alliance, dans le ghetto dc Trench Town à Kingston. Le couple aura une fille, Pearl, demi-soeur de Bob et de Bunny à la fois. Le trio du guitariste Peter Tosh, Bob et Bunny devient inséparable. Ils copient les harmonies vocales des Impressions et la voix haute de Bunny se calque sur celle de Curtis Mayfield, dont la tessiture est proche de la sienne. De 1963 à 1966 chez Studio One, il n’enregistre que quelques morceaux en tant que chanteur principal du trio des Wailing Wailers: parmi eux, les superbes «Sunday Morning», «He Who Feels It Knows It», «Dancing Shoes» (inclus dans le CD One Love et The Wailing Wailers).
Les Wailers traversent une longue période difficile et créent leur marque Wail’n’Soul’m à l’automne 1966. Bunny grave le gospel «This Train». De juillet 1967 à septembre 1968, il est emprisonné pour détention de chanvre indien, période durant laquelle il est remplacé par Rita Marley. À sa sortie il chante «Treat You Right» et «Tread Oh», qu’il enregistre avec les Wailers. Il continue à produire des choeurs et harmonies avec le fameux trio, et participe aux percussions. 1970 est une période prolifique pour le groupe qui travaille beaucoup avec le producteur Lee « Scratch» Perry. Bunny y contribue en chantant ses «Brain Washing», «Riding High» et le superbe «Dreamland » (ces trois titres figurent dans le double CD The Complete Bob Marley & The Wailers 1967-1972, Pense à Moi-EMI). C’est avec Bunny à la basse, instrument central du reggae, que le trio enregistre trois de ses meilleurs titres, «Guava Jelly », «Midnight Ravers» et un de ses rares succès, «Trench Town Rock». Pendant un long séjour de Bob Marley à l'étranger, Bunny crée en 1971 sa marque Solomonic qui publie Le 45 tours «Searching For Love».
En 1972, la signature d’un contrat international avec Island propulse les Wailers à Londres.
Confronté à la neige, à la nourriture anglaise et à la réalité urbaine, le «rastaman» est profondément choqué. Il éprouve de plus la déception de voir son «Reincarnated Souls» sur une face B de 45 tours au lieu de figurer dans l’album Catch A Fire des Wailers. Ses «Hallelujah Time» et «Pass It On» parviendront à figurer dans Burnin’, mais, en pleine tournée anglaise, il a déjà décidé de quitter le groupe au printemps 1973 et de retourner en Jamaïque d’où il refusera de sortir. Il est momentanément remplacé par Joe Higgs, son ancien professeur de chant, et prend désormais le nom de Bunny Wailer. Il enregistre et publie les simples «Life Line», «Bide
», «Pass It On» et «Arabs Oil Weapon». En 1976, Bunny sort son chef d’oeuvre, Blackheart Man (Island), enregistré avec le groupe de Marley, qui est très présent dans les choeurs.
Ses albums Protest (1977), Struggle (1979) et In I Father’s House (1980) seront moins appréciés. Il modernise son style et obtient un gros succès dans l’île avec «Riding» (le même morceau que celui réalisé plus tôt par Lee Perry). A la mort de Bob Marley en 1981, il grave deux albums en hommage à feu son frère cadet, Bunny Wailer Sings The Wailers (Island, 1981) et Tribute To The Late Hon. Robert Nesta Marley, O.M. (1981). Il sort lui-même de nombreux albums de plus en plus décalés avec le son «digital» (numérique) en vogue et se résout à donner quelques rares concerts à l’étranger dans les années 1980 et 1990. Ses disques n’ont pas plus de succès, mais en 1988, Liberation est mieux accueilli. il retravaille dix morceaux des Wailers originaux avec les voix de Bob Martey et Peter Tosh, y ajoute de nouvelles voix avec Andrew Tosh, le fils de Peter, de nouveaux accompagnements et publie The Never-Ending Wailers en 1993. En 1995 pour le cinquantième anniversaire de la naissance de Bob Marley, il sort, toujours chez
Solomonic, Hall Of Fame, un double CD réussi où il chante cinquante chansons de son ami disparu. Il entreprend une tournée mondiale qui passe par Paris en mai 1997 avec une grande formation incluant certains des meilleurs musiciens de la Jamaïque, comme les excellents Gaylads dans les choeurs.
CAPLETON
Capleton est l’aîné des chanteurs Bobo, apparus sur le devant de la scène dans la deuxième moitié des années 90. Au côté d’Anthony B et de Sizzla, il est l’un des représentants les plus populaires du reggae conscient. Celui qu’ont surnomme « the Prophet » est également un artiste complexe et original.
Dj hors pair de sound system, il a développé son chant sur des lyrics souvent simples mais très percutants, avec une voix tantôt grave, sincère, presque gémissante, tantôt puissante et furieuse. Un style qui colle parfaitement à ses propos, qu’ils soient conscients ou plus légers, et aux meilleurs riddims roots et digitaux. Personnage charismatique, il offre au public des concerts explosifs qui ne laissent aucun spectateur indifférent. Prolifique depuis plus de 10 ans en singles, Capleton a sorti, de manière plus raisonné, près d’un album par an depuis le début de sa carrière.
Il est né Clifton George Bailey en 1967 dans la paroisse de St Mary en Jamaïque. Il s’intéresse très tôt aux sound systems et à la rhétorique, ce qui lui vaut son surnom de Capleton, le nom du meilleur avocat de la paroisse. A 18 ans, il quitte la campagne pour Kingston. La première opportunité musicale qui se présente à lui le lance directement sur le devant de la scène. Stewart Brown, responsable du sound system African Star de Toronto lui propose une date au Canada avec Ninjaman et Flourgon. L’essai est concluant, il tourne donc pour African Star et enregistre ses premiers singles, aux textes explicites, qui deviennent rapidement des hits entre 1989 et 1992 : Bombo Red, Number 1 pon the look good chart, Lotion Man, Rough Rider. Mais il décrit également le ghetto et exhorte ses habitants à la foi comme sur
les singles Ghetto youth ou God we love.
Un changement majeur se produit dans sa carrière lorsqu’en 1992 il remporte un succès massif avec trois morceaux aux paroles conscientes : ALMShouse pour Xterminator, Prophet pour Penthouse et Mankind pour Colin Fat. Il s’affirme désormais rasta et devient Capleton « the prophet ». Il sort l’album "ALMShouse" en 1993 pour le label Xterminator, qui réuni les singles enregistré au studio à cette période.
En 1995, Capleton est signé sur le label américain Def Jam, privilège rare en Jamaïque, pour lequel il réalise l’album "Prophecy". Celui-ci est composé de productions African Star très dancehall, comme Tour ou Chalice qui est l’un des premiers morceaux à revisiter les rythmes nyahbingi en version digitale, et de remix orientés vers le public hip-hop. La collaboration se poursuit et s’achève en 1997 avec l’album "Itestament".
Malgré ces deux albums très originaux, Capleton est noyé parmi le catalogue rap du label et ne bénéficie pas de la promotion qu’il mérite. Qu’importe, il sort toujours des 45 tours dévastateurs pour de nombreux producteurs, à commencer par le premier d’entre eux, Fatis Burrel d’Xterminator.
C’est en 1998 avec un titre reggae que le prophète va enflammer le monde et plus particulièrement l’Europe : Jah Jah city, produit par la famille Morgan Heritage, consacre Capleton plus de dix ans après ses débuts. Il devient incontournable autant sur les riddims roots que sur le bashment comme il l’a démontré en 1999 avec le Street Sweaper (Final Assassin) ou plus récemment le Chrome (Inna her heart). L’album "More Fire" chez VP, qui compile les meilleurs singles de 1998 à 2000, fait figure de référence pour tout amateur de musique jamaïcaine. L’artiste a ainsi trouvé son rythme en étant très présent en single et en conservant le meilleur de sa production pour des albums internationaux. "Still Blazing" suit ainsi en 2002. Un peu absent en 2003, Capleton est revenu dans le haut des charts en 2004.
Ses principaux succès sont logiquement disponibles sur son dernier album en date, "Reign of fire" sorti en 2005 et qui achève sa « trilogie du feu » chez VP.
THIRD WORLD
Après un quart de siècle de smash hits ,des tournées complètes et des chansons inspiratrices, on peut très bien se demander « Où est ce que tout cela a commencé ? »Qu est qui donne à Third World cette puissance si rare de rester si longtemps dans l’industrie de spectacle ?
Third World est plus que l’un des meilleurs groupes de reggae ,c’est une institution .Une institution qui représente la production et l’interprétation de la musique qui, en restant fidèle au racines culturelles et ancestrales de ses membres, continue de captiver les fans partout dans le monde .C’est une institution dont les thèmes sont positives, progressive et relevants au niveau international.
Né d’une volonté d’expression de respect pour Bob Marley, d’une pulsion d’écrire et interpréter les chansons originales en incorporant le reggae,le rock et funk , et un désir de tourner et amener la musique a un public plus vaste ,Third World a été crée.
On est au 1973 .Un guitariste ,cellist et chanteur adolescent ,nommé Stephen « Cat » Coore-à l’époque membre du Inner Circle-a laissé la sécurité de « cercle » pour suivre son rêve . »Cat « et un ami ,musicien d’un autre groupe Colin Leslie , ont crée et lancé le groupe »Third World ».
Aussitôt après, ils étaient rejoints par Michael « Ibo » Cooper, en clavier et chant ,et Richie Daley le bassiste, Carl Barovier le batteur ,Irvin « Carrot »Jarrett en percussion et Milton « Prilly »Hamilton le chant. En 1974 leur premier concert à Kingston, ou il jouaient le funk et le reggae, leur apporta des bonnes critiques et encore des concerts , car ils étaient le seul groupe de cette époque composé de jeunes, instrumentalistes doués et qualifiés qui pourraient chanter et tentaient leur chance sur des terrains musicaux que d’autres n’osaient pas faire.
Quelques mois plus tard, ils faisaient la première partie de Jackson Five au stade national jamaïcain où ils ont stupéfié les 30 000 personnes avec leur souplesse et professionnalisme. D’ici peu ,ils jouaient en Angleterre où Chris Blackwell de « Island Records » les a vues jouer. Blackwell les a immédiatement fait signer et leur a proposé de faire la première partie pour la tournée européenne de l’un de ses artistes : Bob Marley and the Wailers .
« Third World » , leur premier album en 1976, comporté la chanson hypnotique « Satta Amasa Gana ».Il a été suivi en 1977 de l’album légendaire , « 96 degrees in the shade ».