

DISCOGRAPHIE
-
Vinyle Master 12” Youthman Vibrations (King
Jammy’s, 1981)
- Vinyle Master 7” Farmer Man (Henry “Junjo”
Lawes label ‘Volcano’, 1982)
- Vinyle Master 12” Showcase (Georges Phang,
1984)
- Vinyle Master 7” Love Problems (Joe Gibbs,
1985)
- Vinyle Master 7” Put Your Hands Pon The Key
(King Jammy’s, 1985)
- Vinyle Master 7” Lazy Body (Black Scorpio,
1985)
- Vinyle Master 7” What The Hell (King Jammy’s,
1986)
- Vinyle Master 12” Familiar Face (Skengdon,
1986)
- Vinyle Master 12” Echo Minott meets Frankie
Paul (Empire, 1986)
- Vinyle Master 7” One Two Bogle (Executive
Music, 1987)
- Vinyle Master 7” Been Around The World (King
Jammy’s, 1989)
- Vinyle Master 7” Murder Weapon (Signet, 1992)
- Vinyle Master 7” I Am Back (Jammy, 1994)
- Vinyle Master 7” Sensitive (Mafia & Fluxy,
1994)
- Vinyle Master 7” How Could I (Third Eyes Music,
2003)
- Album CD ‘Echo Minott – Roots of Dancehall’
Anthology 1982-2005 (New Dimension / Maguari Productions,
2005) + des ‘Special’ Dub Plates pour
des centaines de sound systems à travers le
monde.
|
Echo Minott, de son vrai nom Noel
Philipps, est né en 1963 et a grandi dans le
quartier Maverley de Kingston, Jamaïque. Il commença
à chanter dès son plus jeune âge,
apparaissant dans des compétitions entre talents
locaux et lors de concerts à l’école.
Sa carrière démarra en 1981 quand il
enregistra l’album « Youthman Vibration
» pour le légendaire producteur Prince
Jammy à l’âge de 17 ans. Cet album
ne fut pas commercialisé en Jamaïque et
apparu sur le label Starlight basé à
Londres, Royaume-Uni. Il enregistra aussi un album
obscur sous son propre nom Noel Phillips.
En
1982, il enregistra « Emilio Bimbo » avec
Prince Hammer, qui prit en charge sa carrière
sur son propre label Berris. Avec le producteur Jack
Scorpio, il enregistra « Lazy Body »,
un titre précurseur dans la période
Digitale, par le rythme composé par un beat
machine, considéré par les puristes
comme sacré.
En
1983, il enregistra la tune « Ten Miles »
pour son cousin, producteur Errol Marshall, première
tune à être produite sous le nom Echo
Minott. Ensuite, il enregistra son premier hit au
Royaume-Uni « Man in Love » (Oak Sound)
pour Dillinger et un album « Echo Minott meets
Sly & Robbie » (Jam-Can) pour le célèbre
producteur Georges Phang. Quatre de ces morceaux furent
plus tard réédités sur un album
intitulé « Echo Minott meets Frankie
Paul » (Powerhouse) sorti en 1987.
Du
fait d’une forte popularité en tant que
chanteur Dancehall, Echo commença à
enregistrer pour beaucoup d’autres producteurs
et réalisa son premier hit jamaïcain (single
7’’) avec le morceau « Love Problems
» produit par Joe Gibbs. Il enchaîna sur
un autre hit, « Farmer Man » pour le label
de Henry « Junjo » Lawes, Volcano Records.
En
1985, Echo Minott devint finalement une star internationale
de Reggae avec l’énorme tube «
Lazy Body », sorti sur le label Black Scorpio.
Cette chanson fut numéro 1 reggae dans le monde
entier et déboucha sur un album complet regroupant
les différentes versions. Cette production
est suivie par l’album « Rock and Calypso
» pour le producteur Harry J, contenant les
tubes « Lazy Body », «Rock and Calypso
» et le puisant « Uncle Sam Country »,
qui raconte ses exploits lors de son séjour
aux Etats-Unis.
A
cette époque, Echo était membre régulier
de deux des sound systems les plus en vue Black Scorpio
et King Jammy’s. C’est avec ce dernier
que Echo produira ses prochains hits « Original
Fat Thing » et « Put Your Hands Pon The
Key » qui furent tous deux d’énormes
tubes sur le nouveau et révolutionnaire riddim
Sleng Teng. Des centaines des versions ont été
enregistrées depuis l’apparition de ce
riddim mais la version originale de Jammy’s
reste définitivement celle avec les classiques
de Wayne Smith, Tenor Saw, Jonnhy Osbourne et Tonto
Irie.
La
popularité de Echo Minott s’est accrue
lorsqu’il créa en 1986 ‘What the
Hell the Police Can Do », sur le label Jammy’s,
une référence à la réticence
des forces de sécurité. Ce morceau fut
de nouveau un hit atteignant le sommet des Jamaican
Charts pendant trois mois consécutifs. Ce morceau
fut précurseur, étant le premier à
utiliser le rythme raggamuffin du Dancehall actuel
et fut un morceau extrêmement controversé
qui inspira de nombreuses versions tel que le hit
« Babylon Boops » par Lovindeer. Cela
amena Echo à enregistrer la seconde partie
de ses propres productions dont « Me and My
Girl Gone Back » qui fut aussi un tube international
de reggae dancehall.
King
Jammy’s enchaîna ces tubes avec l’album
« What The Hell » et aussi l’autre
grand hit « Emmanuel Road », qui repris
une chanson de vieux folk jamaïcain sur un rythme
dancehall.
De
nombreux autres hits comme « Mr Ruddy »
(Witty), « Follow Me » (Music Master),
« Been Around The World » (Jammys), “Whip
appeal” (Black Scorpio) et “Article Don”
(Two Friends), assureront à Echo de rester
un nom incontournable au sein de la scène reggae
à la fin des années 80, début
des années 90.
En
1992, Echo quitta la Jamaïque pour s’installer
à New York où il eu immédiatement
un énorme hit international numéro 1
avec « Murder Weapon » (Signet) sur une
version du rythme de Shaggy « Oh Carolina ».
Quand l’explosion de la Jungle débarqua
au Royaume-Uni en 1993/1994, Murder Weapon fut revisité
dans un nouveau style et devint encore une fois un
immense hit.
De
retour en Jamaïque en 1994, Echo eu de nombreux
hits Dancehall avec des chansons comme « I Am
Back », une nouvelle fois pour Jammy’s
et « Sensitive » pour Mafia and Fluxy.
Ensuite, il se retira du ‘reggae business’
pendant quelques années.
Aujourd’hui,
célébrant plus de 20 années de
carrière comme artiste de reggae à succès,
Echo a acquis un véritable statut de vétéran.
Il s’associa avec The Rootsman pour enregistrer
une sélection de Special Dub Plates en 2000
qui les amena à faire des tournées en
Allemagne, Italie et Pays-Bas. En Mars 2002, il visita
finalement le studio Third Eyes pour enregistrer de
nouveaux morceaux produits par Rootsman. Trois morceaux
– « How Could I », « Oh Jah
» et le Dancehall ‘Anthem’ «
Sharpshooter » (sur une version roots maison
revisitée du Sleng Teng) sont le fruit de ces
sessions qui sortiront sur Third Eyes Music par la
suite.
L’année
2005 est l’année de son retour médiatisé
en Jamaïque et en Europe, avec la sortie de son
album ‘Roots of Dancehall’ sur le label
MAGUARI Productions et une tournée avec un
des plus gros sounds européens, Soul Stereo.
Il fini l’année avec de nombreux shows
en Jamaïque comme 10 Giants of 80’s et
une nouvelle tournée européenne (Berlin,
Montreux, Paris…). Il prévoit aussi des
rééditions de oldies et de nouveaux
morceaux, toujours en collaboration avec François
‘Djanko’, à découvrir prochainement
sur les labels NEW DIMENSION et MAGUARI PRODUCTIONS.
|